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AssociationFlorianFillet
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4 janvier 2014

Pour 2014, Paris-Normandie apporte son aide ! Bonjour à tous.

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Rouen : entourer le départ d’un enfant.
    
« C’est bien de sensibiliser, mais il faut passer à l’action », soutient Benoît Fillet

« C’est bien de sensibiliser, mais il faut passer à l’action », soutient Benoît Fille

En ce début d’année tout le monde prend de bonnes résolutions. Benoît Fillet lui, caresse un rêve. « Que dans quelques années il y ait une cinquantaine d’associations comme la nôtre ». Quel genre d’association ? Celle qui aide au développement des soins palliatifs en pédiatrie et accompagne aussi bien les enfants malades que leurs parents. Sur les tracts distribués est indiqué que dans ce milieu, seule une « ébauche » de soins palliatifs existe et qu’il « est indispensable que chaque hôpital qui dispose d’un service pédiatrique soit doté d’une équipe de soins palliatifs ».
« Transformer notre malheur en positif »
Le 1er mai, après 125 jours passés au chevet de leur fils Florian, hospitalisé au CHU de Rouen, Benoît Fillet et sa femme assistent à son décès. Il avait 15 ans. Ses parents ont deux options : s’effondrer ou se battre. « Florian n’aurait pas aimé qu’on s’effondre », affirme Benoît Fillet, alors ils se battent. Rapidement, ils fondent le Collectif Florian. Un mois après la création, les bulletins de soutiens se répandent et le collectif enregistre déjà 650 adhésions. En décembre, il en compte plus d’un millier. Des contacts sont également établis avec des associations dispensant des soins palliatifs aux adultes ou aux enfants. Parmi elles, l’association « Tous contre la douleur » prodiguant des soins palliatifs aux enfants (Nice) et « Arc-en-Ciel » forte de 20 bénévoles formés aux soins palliatifs adultes (Yvetot). Benoît Fillet ne fait aucun reproche aux membres du personnel médical qui ont pris en charge son fils, bien au contraire. « On a vu le dévouement et l’inquiétude de tous ces gens », assure-t-il. « Ils ont fait de leur mieux ». D’ailleurs, exposer le quotidien des équipes soignantes en service pédiatrique fait partie du projet. Selon lui, beaucoup de gens critiquent le personnel sans se rendre compte du travail qu’il accomplit. Le Collectif Florian est aujourd’hui en passe d’obtenir le statut d’association et devrait lancer son nouveau site internet d’ici février. « On ne peut pas ramener Florian, mais il n’est pas parti pour rien. Ce qu’on fait aujourd’hui, il en aurait été très fier ! » termine Benoît Fillet. www.collectifflorian.fr ou www.facebook.com/Collectifflorian

 

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